Cette confiture a reçu un meilleur accueil que la précédente. Tout chef doit savoir expérimenter et ne pas rester sur un échec.
La confiture culturelle ne prend pas toujours comme on voudrait. Pas assez de saveur ou de piment !
Pas découragée, je me suis lancée dans une nouvelle recette. Mise en pot hier. Excellente !
Choisir un jeune ado dans toute sa splendeur aura le meilleur effet. Pour bien le cuisiner, ne pas trop lui farcir la tête !
Dans un tube à essai, mixer une mante religieuse qui dévore la tête de son amant avec un escargot sadomaso. Ajouter une pincée de phéromones.
Observer attentivement les combats de mâles: les bisons tête contre tête, les coups bas des antilopes et surtout la déconvenue d'un mâle tortue en fâcheuse posture condamné à voir sa belle appartenir à un autre.
Toutes ces images et vidéos viendront agrémenter la préparation de plus en plus mousseuse.
Dans un flacon à part, broyer toutes les parades possibles: celle du paon étant notre préférée, elle donnera une jolie couleur à notre confiture. Quelques pectoraux de bonobos en rehausseront le goût.
Faire macérer le tout dans une cocotte-minute. Comparer avec l'homme d’aujourd’hui, tous les ingrédients y sont: offrande pour sa belle, parfum pour faire le beau, combat aux poings, la parade est réussie !
Pour la déguster, cette confiture s'accompagne d'une bonne tranche de rigolade.
Palais de la découverte, Paris