la photo du 1er du mois

Après 3heures de cours sur la physique et la cuisine moléculaire....

La photo du 1er du mois

un refuge sur la chaîne du Mont-Blanc, entre la mer de glace et le pic du midi

il y a quelques jours....

pour le mois d'octobre !

La photo du 1er du mois

Pour célébrer l'arrivée de l'automne et pour rattraper la photo du 1er du mois de septembre !

la photo du 1er du mois d'août

Je pourrai poster une carte qui fait rage ici en Normandie,

celle d'une carte de France avec du soleil sur la péninsule normande et la pluie partout ailleurs...

alors quand le soleil se montre, vite, une photo à l'heure du coucher, juste sur l'île de Jersey

le temps de déguster une glace sur la digue....

une maîtresse comblée

Silence radio depuis le 1er juin,

et pour cause,

les fins d'année sont épuisantes

mais

en ce premier juillet,

je peux le dire:

je suis une maîtresse comblée !

Voici la photo du 1er du mois.

Très bon mois de juin à tous !

la photo du 1er du mois

Joli mois de mai à tous !

Bonheur et joie de vivre !

Bonne humeur en vue !

Amour et éternité !

Saint-Jean Pied de Port / Estella

Une première pour Sylvie, mon 7°bout de chemin

dimanche 10 avril

(Cergy-Paris - SJPP - Honto)

A peine arrivées à la gare Montparnasse, pas encore dans le train et déjà attablées pour un p'tit café et ... des croissants ! Sacrée Sylvie, ça promet !

A peine descendues du train à Saint-Jean Pied de Port, nous filons chercher la crédanciale de Sylvie, moment important dans la vie d'une pèlerine et nous profitons des explications de notre hospitalier pour la route de demain.

Nous rencontrons une religieuse qui salue en nous gratifiant d'un "union dans la prière". A Honto, nous dégustons une bonne soupe aux légumes et de délicieuses côtelettes d'agnelet à tête noire.

Lundi 11 avril (Honto-Roncevaux)

Prêtes pour affronter la dure montée vers le col de Lepoeder avec une magnifique vue brumeuse sur le pays de Cize ! A l'heure de la pause, déception: la Vierge de Biakori reste invisible. J'adresse une prière et en l'espace de quelques secondes et pour pour quelques minutes la brume se dissipe et la Vierge apparait... grand moment d'émotion !

La mythique étape de la traversée des Pyrénées s'avère difficile mais pas insurmontable, c'est surtout la météo qu'il a fallu braver ( brume, vent , pluie et froid glacial). Nous confirmons l'accueil peu chaleureux à la collégiale de Roncevaux où l'on nous a donné un ticket avec le numéro de notre lit contre 10 euros. Extinction des feux à 22h et réveil à 6h30 avec musique religieuse. Prière de déguerpir avant 8h !

mardi 12 avril (Roncevaux-Zubiri)

Nous quittons Roncevaux sans regrets, ce doit être joli quand il y fait beau !

Un Suisse bavard nous a collé d'un peu trop près toute la soirée, nous avons fait la connaissance d'un pèlerin suédois et d'un autre, Allemand dénommé Hans par le fameux suisse dont les clichés et stéréotypes nous ont vite lassé Sylvie et moi (ben quoi, tous les allemands s'appellent Hans, non ?)

Les Pyrénées dans le dos et dans la brume, nous avançons vers Zubiri où nous serons déçues de l'arrivée. Hé oui, pour 6 euros, fallait quand même espérer le grand luxe !

mercredi 13 avril (Zubiri-Pamplune)

Le soleil est arrivé et, il faut l'avouer, ça change la donne. Nous prenons un chouette petit-déj' avec Siegbert (Allemand, tiens, il s'appelle pas Hans !) et sa tendre amie, Hollandaise qui répond au doux nom de ... Hans ! Tiens donc ! ça lui en boucherait un coin à notre ami suisse ! Ce gentil couple nous attendrit, nous émeut, ils se sont rencontrés en cure de convalescence après une longue maladie chacun.

Sur le chemin, nous rencontrons aussi deux Américains de Michigan qui prennent le temps de vivre nous disent-ils (pause cigarette, soirées arrosées... à chacun son chemin et son esprit du chemin !), un gentil couple d'Australie, deux Coréennes qui parlent très mal l' anglais et pas du tout espagnol, aïe aïe, pas facile de se comprendre...

Nous décidons de choisir un hôtel pour ne pas réitérer l'expérience de l'albergue municipale, pour 15 euros, ça risque d'être plus sympa...

Nous arrivons à Pamplune sous un soleil de plomb, on cherche longtemps l'hôtel qui est en fait un appartement au 1er étage ... et la réceptionniste nous dit :"oh vos amis viennent juste d'arriver".

??? et c'est ainsi que l'on s'est retrouvées, Sylvie et moi, dans une chambre dortoir avec 2 malabars qui marchent 40 bornes par jour (oh lala le genre à ronfler sec, non ? ).

Heuseusement, Léonardo et Clarissa nous indiquent un très bon menu pèlerin au café Iruna sur la place Castillo.

Léonardo (brésilien) amoureux de Clarissa (argentine) rencontrée en Bolivie, c'est mimi cette love story... et là, je me tourne vers Sylvie, française ayant rencontré son anglais de mari en Allemagne en prenant des cours de russe !!! LOL !

jeudi 14 avril (Pamplune - Puente la Reina)

Levées de bonne heure, d'une part parce les deux français (qui n'ont pas ronflé) partent tôt et d'autre part, parce que l'on voulait éviter la chaleur de l'après-midi pour marcher, nous nous trouvons toutes bêtes devant la porte fermée à clé derrière laquelle sèche tout notre linge !

Nous voilà, toutes deux en pyjama à fouiller le bureau de la réception à la recherche de la clé quand arrive la réceptionniste mal lunée qui braille en espagnol qu'on lui doit 3 euros pour la machine !

Enfin parties, plus tard que prévu du coup, nous quittons Pamplune et sa banlieue en direction du col del Pardon, repéré au loin parmi les éoliennes.

C'est la pause, on se retrouve au hasard, Hans souffre d'ampoules, Jacqueline de souvenirs tristes...

La côte est longue, il fait chaud et pourtant le vent souffle fort.

Enfin, je découvre ce fameux monument aux pèlerins que l'on voit dans les guides. Je profite de cet instant magique : le paysage est magnifique des deux versants du col, le temps est au beau et nos compagnons de route sont tous là: les Australiens, Hans et Siegbert, les Coréennes, Jacqueline et Michel.

Je suis en Espagne, sur le Camino. Exquis moment de plénitude. Alleluia !

Douce descente vers Puente la Reina dont le nom me fait rêver depuis plusieurs années, tranquille chemin, Sylvie discute derrière moi avec nos amis du chemin, je suis dans mes pensées...

Nous voulons tester l'accueil chrétien à l'albergue des Padres Reparadores. Grosse déception: accueil minable par un hospitalier renfrogné (je ne savais que ça pouvait exister !), pas de temps de prière proposé... je suis en manque de religiosité : les églises sont fermées, pas de messe le soir pour les pèlerins...

Nous dînons dans le restaurant d'un hôtel, menu décevant mais quelle tranche de rigolade avons-nous pris ! Un pèlerin japonais a animé la soirée bien malgré lui avec ses expressions très asiatiques et son coup de vin en trop, bien aidé par deux comparses ! j'ai failli m'étouffer de rire avec une frite et j'ai passé le repas rouge comme une tomate au soleil !

vendredi 15 avril (Puente la Reina - Estella)

Dernier jour de marche, c'est triste ! Nous emboitons le pas avec Léonardo et Clarissa sur le fameux pont de la Reine. Tout est vert, le paysage est reposant. Après une côte assez costaud (elle n'est pas citée dans le guide celle-là ! et pour vous dire, les cyclistes ont mis pied à terre !), nous cheminons vers Cirauqui entre les fleurs de colza, les premiers champs d' amandiers et d'oliviers. Nous rêvons d'un café à une terrasse... que nenni, nous ne trouvons qu'un distributeur de café lyophilisé. Nous passons notre chemin, grosse erreur de ma part, j'aurai du faire une pause car j'ai ramé jusqu'à Lorca. Sylvie a pu tester ma mauvaise humeur, pas trop longtemps quand même ! Lorca est très joli et il y a une auberge qui a l'air très sympa.

Nous terminons nos derniers km en compagnie de Jacqueline et Michel, avec qui nous irons passer les derniers instants avant de quitter Estella.

Dans le car, nous refaisons tout le trajet à l'envers, revoyons défiler le chemin de 3 jours de marche en l'espace de 30 minutes ! Nous dormons le soir à Hendaye à l'hôtel de la gare.

Aventures et pérégrinations s'arrêtent là, en attendant les prochaines !

Saint - Jacques J-1

You hou, c'est déjà J-1 !!!

Demain, nous serons dans le train... Nous arriverons à Saint-Jean Pied de Port à 16h30.

Nous irons chercher la crédanciale de Sylvie à la maison des pèlerins et hop, nous affronterons la première côte jusqu'au refuge de Honto.

J'ai les pieds qui me démangent, j'ai hâte , j'ai hâte !

Si on peut, Sylvie et moi, on vous enverra des nouvelles sur le blog.... je sens qu'on va en manger de la confiture d'amour pendant ces quelques jours, heureusement que ça ne fait pas grossir !

ULTREIA

(en avant !)

Saint - Jacques J-2

Ce n'était pas prévu dans ma préparation mais voilà, j'ai 2 ampoules à cause de mes chaussures à talon réquisitionnées pour la présentation d'un superbe spectacle à l'occasion des 30 ans d'une école formidable....

Allez, quelques gouttes d'huile essentielle tea tree, un pansement magique et hop, en marche !

Suivez le balisage !

(quand je trouve des pancartes vierges, j'en profite pour sortir mes crayons de couleurs,

land art perso !)

Saint - Jacques J-3

Où dormir ?C'est une question que l'on se pose évidemment au quotidien. D'une manière générale, j'aime bien le savoir avant midi, cela évite de marcher avec des angoisses ! Ce n'est pas toujours comme ça dans la réalité.

Parfois on réserve et finalement on passe sa route (et dans ce cas, on a la délicatesse d'annuler sa réservation).

Parfois, on improvise.

Parfois on se fait des frayeurs, comme dans un village où tout était fermé et que le gîte n'était rien d'autre qu'un préfabriqué.... ou quand après une journée de train et de galère avec la grève, on s'aperçoit que l'hôtel est fermé, les gîtes complets...

Cette dernière expérience, qui s'est fort heureusement bien terminée, m'a tout de même marqué et désormais je suis plus prévoyante !

Alors, dans 3 dodos, je sais que nous serons accueillies dans le refuge de Honto, que je dormirai dans les Pyrénées bien au chaud dans mon duvet !

Saint - Jacques J-4

Pense-bête à J-4

Chaque matin, je prends 3 granules d'arnica montana 30ch pour éviter les courbatures.

Je m'étire au réveil et avant de me coucher, et je fais quelques exercices d'assouplissement. Ces deux points peuvent aider à éviter l'allure "Niels Armstrong sur la lune" le soir après la marche.

Penser à vider la carte de l'appareil photos et à recharger la batterie.

Préparer les petits trucs pour la route: topoguide ou plans, adresses et n° de téléphone pour les hébergements (à recopier par exemple sur une feuille glissée dans le carnet) + les notes recueillies dans des livres ...

Acheter quelques barres d'amandes, de pâtes de fruits ou céréales.

Prévoir 2 sandwiches: celui de dimanche pour le train + celui de lundi midi. Rassembler toutes les affaires et pointer : mais où sont les gants ? Tu n'aurais pas vu ma crème solaire ? Qui a osé de piquer mon couteau suisse ?

Préparer la pochette de survie !!! : carte d'identité, carte bleue, billets de train et carte de réduction SNCF, monnaie (ah ça c'est bien, avec l'euro pas besoin de changer les billets du portemonnaie !)

Faire la liste des adresses de celles et ceux à qui on aimerait faire le plaisir de recevoir une carte du chemin.

......

préparer les post-it à laisser sur le frigo pour ceux qui restent à la maison

acheter les croquettes du chien et des chats avant de partir

poster les factures

faire le lit pour Mamie

remplir le frigo

.....
Bon ben, à +, j'ai beaucoup à faire !!!!

Saint-Jacques J-5

Les zoreilles du chemin

C'est le nom d'une revue virtuelle très très chouette qui évoque le chemin avec des témoignages, des photos, des conseils et des articles sur le sujet jacquaire.

www.chemindecompostelle.com/zoreilles/index.html

Bonne lecture !

Saint-Jacques J-6

Je nous imagine Sylvie et moi sur le chemin, dans la montagne, après avoir été essouflées dans les côtes, chanter à tue-tête dans les descentes !

Voici les paroles de la chanson la plus connue des pèlerins : Ultreïa

Tous les matins nous prenons le chemin,

Tous les matins nous allons plus loin.

Jour après jour, St-Jacques nous appelle

C'est la voie de Compostelle.

Refrain: Ultreïa ! Ultreïa ! E sus eia Deus adjuva nos !

Chemin de terre et chemin de foi,

Voie millénaire de l'Europe,

La voie lactée de Charlemagne,

C'est le chemin de tous les jacquets.

Refrain

Et tout là-bas au bout du continent,

Messire Jacques nous attend,

Depuis toujours son sourire fixe,

Le soleil qui meurt au Finistère.

Refrain

A chaque pas, nous devenons des frères

Patron saint-Jacques, la main dans la main

Chemin de foi , chemin de lumière

Voie millénaire des pèlerins.

Refrain

Mr St-Jacques écoutez notre appel

Des Pyrénées à Compostelle,

Dirigez nous du pied de cet autel,

Ici-bas et et jusqu'au Ciel.

Paroles et musique de Jean-Claude Benazet

Saint-Jacques J - 7

En ce jour dominical, j'ai relu quelques pensées glanées sur le Chemin.

Se préparer à partir passe aussi par une réflexion personnelle et spirituelle.

Marcher sur la route vers Saint-Jacques de Compostelle est pour moi un acte de foi, je pars à la rencontre de moi-même, à la rencontre des autres et je me tourne vers une spiritualité qui me semble plus libre, plus vraie, plus profonde et plus sincère.

Chaque pas pourrait être l'objet d'une intention, d'une prière, d'un merci et ces milliers de pas vers les autres, vers moi, vers l'apôtre me réjouissent et m'apportent du bonheur.

Partir 5 jours, c'est très frustrant mais c'est mieux que rien. L'important, c'est d'être en chemin.

A chacun son pélerinage !

Alleluia !

Saint-Jacques J - 8

Ola ! Qué tal ?

Eh oui, qui dit traverser la frontière, dit changer de langue ! Et à part, camino francès, Santiago, albergue et peregrinos....

Vite, je consulte mon petit guide de conversation en Espagnol, acheté pour l'occasion, mini-format et poids plume !

Je révise les essentiels de la langue de Cervantes. Aïe-aïe, j'ai un peu oublié les notions rudimentaires !

Chaque jour, j'apprends une phrase très importante pour un pèlerin sur le chemin. Exemples :

- estoy perdida (je suis perdue) !

- quedan camas libres ? (reste-t-il des lits disponibles ?)

- donde estan los servicios ? (où sont les toilettes ?)

Dans un guide, j'ai lu cette phrase à apprendre par coeur sur le chemin, ça peut vraiment être très utile:

"Me encanta el romanico por lo largo del Camino de Santiago" ! = j'adore l'art roman sur le chemin de Saint-Jacques.

Allez pari tenu, je la placerai dans une conversation !

Pour ceux qui ne savent pas que chaque jour, le pèlerin fait tamponner sa credencial; il faut savoir qu'en Espagne, il ne faut surtout pas dire "el tampon" qui signifie serviette périodique !

Ah les faux amis ! idem pour "el timbre" qui veut dire sonnette et non timbre !

Donc, pour l'apposition du tampon, nous dirons "el sello".

Il me reste à revoir les doux mots de la cuisine: bocadillo (sandwich), sopa, tarta, té, cafe...

Ah le café, parlons-en !

Ma chère Sylvie, toi la buveuse de café, sache qu'en Espagne "un cafe" [prononcer oun café] sera servi avec du lait. Il te faudra demander "un cafe solo" pour l'avoir tout noir !

Tiens au fait, comment dit-on coquille saint-jacques ?

Allez, hasta luego !

Saint-Jacques J - 9

Les prévisions météorologiques !

Avec les nouvelles technologies, on peut avoir une idée assez précise du temps

qu'il fera 10 jours avant !

Alors c'est le moment de se rendre sur le site http://www.eltiempo.es/ .

De toute façon, il faut prévoir de quoi se protéger contre la pluie, le froid et le soleil,

et ça fait lourd dans le sac !

Allez je vous le dis ! pour dimanche 10 avril, à Saint-Jean Pied de Port, il est prévu:

températures minimales :16°C

maximales: 24°C

vent modéré du sud

QUE DU BONHEUR !

Saint-Jacques J-10

C'est l"heure de sortir les chaussures du placard, de les passer à la brosse, de vérifier l'état des semelles et des lacets, de donner un p'tit coup d'imperméabilisant.

Il faut aussi penser au bâton !

J'ai perdu le mien la dernière fois, enfin,

perdu, plutôt oublié

dans une église, je crois, enfin,

j'espère...

Donc je dois me décider entre le bâton de bois du coin*

ou un bâton qui se plie,

moins joli mais plus pratique !

Car, quand même,

mon bâton avait une histoire !

De nombreuses fois, j'ai pesté contre lui, ne pouvant l'ouvrir

ou bien parce qu'il se rétractait en chemin.

Un matin, au petit-déjeuner, alors que j'allais lâchement abandonné l'objet détraqué

un gars l'a mis sur la table de la cuisine

et avec sa perceuse, a fait 2 petits trous et l' a vissé.

Quand je suis rentrée à la maison,

j'ai glissé la vis dans ma chaussure pour ne pas l'oublier.

Et le jour où j'ai repris le chemin, je me suis dit:

"tiens une vis, qu'est-ce ça fait là ?"

et devinez quoi ?

je l'ai laissée de côté.

Je m'en suis aperçue le lendemain matin

quand j'ai voulu ouvrir mon bâton...

C'est un curé, sur la table de la cuisine,

un matin au petit-déjeuner,

qui l'a revissé !

* bois du coin, c'est-à-dire du Vexin

Saint-Jacques J - 11

LA TROUSSE DE SECOURS

Parlons-en, elle est indispensable et doit être bien pensée,

en terme de prévention, de poids et d'utilisation pratique.

Pour les bobos aux pieds:

Evidemment, on pense tout de suite à la petite boite bleue miracle !

Au premier frottement, on colle un pansement qui fait effet de double peau,

ça résiste à la douche, à la transpiration, aux chaussettes mouillées...

incroyable mais vrai !

(l'inconvénient, la petite boite est très chère et ne contient que 5 pansements )

Il est recommandé d'avoir une pommade anti-échauffement

(je trouve que c'est lourd un tube dans le sac

mais je reconnais qu'après un bain de pieds, ça fait du bien !)

Certains persistent à recommander d'avoir 1 aiguille et du fil

(+ un briquet pour désinfecter l'aiguille)

Contre les courbatures

ah ben oui, à la fin de la journée,

quand on enlève les chaussures,

on a la démarche "Niel Arstrong sur la lune" !

donc des tubes d'arnica (j'en reparlerai dans l'article procahin du J-5)

Pour les autres bobos:

(quoi, que peut-il bien nous arriver sur le chemin ?)

des lingettes désinfectantes en pochette individuelle

pour soigner un genou écorché

(eh oui, ça m'est arrivé de glisser sur les pavés de Conques)

des pansements ordinaires

(on n'est pas à l'abri d'une coupure avec son couteau suisse récemment aiguisé !)

un anti-douleur

(ne garder que la plaquette, jeter la boite dans la poubelle à carton)

penser à noter avec un autocollant la date de péremption,

des fois on utilise pas tout et on ne se souvient plus de la date limite.

de la crème solaire

mieux vaut se protéger, n'oublions pas que l'on marche toute la journée

et dans les Pyrénées, même en avril, il peut faire très chaud !

un tube de pommade à lèvres

mieux vaut se protéger, nos lèvres son t exposées au vent, au froid ou au soleil

(parfois les 3 dans la même journée!)

et dans les Pyrénées, au mois d'avril, il peut faire très froid !

un répulsif ou insecticide

pour pulvériser sur un lit douteux

ou sur le sac à dos pour éviter l'invasion par les punaises de lit

une crème anti-insecte

peut être utile (moustique, guêpe...)

J'ai aussi toujours avec moi un coupe-ongles, une pince à épiler et ...

une mini paire de ciseaux pliants !

+ une couverture de survie.

Evidemment, c'est en fonction de la saison, de l'endroit, de soi....

Il faut aussi ajouter ses médicaments perso !

TOTAL en POIDS

=

400 gr

rangé dans un sac plastique type congélation.

J'ai aussi un flacon d'huile essentielle d'arbre à thé (teatree): pour soigner une ampoule, une goutte est très efficace. J'ai testé sur Pascal ! ou quelques gouttes dans l'eau du bain de pied.

Saint-Jacques J-12

Pour se donner du courage, de l'envie et rêver à ce que la marche peut apporter de sublime dans sa vie, je vous invite à regarder un extrait du court-métrage réalisé par Karen Guillorel

"6000 km, du couchant au levant"

Paris / Istambul / Jérusalem

http://www.karenguillorel.com/

"Ce film est un véritable carnet de voyage où se cotoient vidéos, illustrations et photographies. Il est également composé des rêves notés sur la route."

Un joli petit bijou !

ça donne la pêche, l'envie de glisser ses pieds dans ses chaussures et d'avancer sur

sa route quelqu'elle soit.

à 80%, dans le monde , la pensée qui sévit c'est l'idée que la femme doit être dans sa cuisine et s'occuper de ses enfants,

alors une femme en solo sur les chemins,

ce n'est pas commun!

à demain !

Saint-Jacques J -13

Eh oui, c'est l'heure de penser à ses petits pieds ! Il faut les dorloter, les chouchouter, les bichonner car ce sont eux qui vont nous supporter toute la journée !!!

Alors vite rendez-vous chez le podologue pour une séance de pédicure !

Coupons les ongles, grattons les cors, éliminons la corne pour de jolis pieds tout beaux tout neufs.

Ma petite astuce, conseillée par Valérie, une amie infirmière : se badigeonner les pieds avec de la teinture de Benjoin de Siam après la douche.

Cela permet de durcir la peau et éviter ainsi l'apparition d'ampoules.

Le p'tit truc de Sylvie, donné par sa tante qui a déjà marché sur le chemin: se masser les pieds avec la crème NOK d'Akilène.

A Conques, un hospitalier rencontré dans la belle librairie à côté de l'abbaye, m'a confié son secret: un baume fabriqué par des moines mais j'ai oublié le nom, c'est bête !

Bon sinon, y a les fameuses chaussettes anti-ampoules vendues chez D-cath,

elles sont chérot mais efficaces

car je dois le dire

en 34 jours de marche soit 750 km environ

0 ampoule !

et Pascal, au premier jour = 1 ampoule !

alors là, on sort vite sa petite boite miracle de couleur bleue !

à demain !

St-Jacques J-14

Dans 14 jours, eh oui, Sylvie et moi serons en route pour une belle aventure,

ma 7°édition sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

Petit historique...

Automne 2007

Je débarque de la micheline rouge et blanc dans la petite gare du Puy-en-Velay avec ma cousine Agnès et nous sommes accueillies chez Sonia et Ludo, des amis fraîchement installés là.

C'est de Notre-Dame du Puy qu'une belle histoire démarre et je ne savais pas alors combien j'allais être transportée par ce chemin mythique.

Automne 2008

Nous repartons Agnès et moi d'Aumont-Aubrac où nous avions arrêté notre marche un an plus tôt. Nous rencontrons Justine, une jeune et jolie Québécoise avec qui nous vivrons des moments drôles. Ce n'est ni un hasard ni une coïncidence qui nous a mené toutes trois après une longue journée de pluie au Couvent de Malet à Saint Côme d'Olt.

De la joyeuse randonnée, nous sommes passées en un petit-déjeuner au pèlerinage.

Mystère du coeur.

Printemps 2009

C'est de Conques que nous partons Antoine et moi pour Limogne-en-Quercy.

Ce chemin avec mon fils de 15 ans a été une autre révélation, un partage intense entre nous. Très belle expérience, là encore, il faut bien le dire !

Automne 2009

Nous nous retrouvons Agnès et moi à Bach pour marcher jusqu'à Lectoure.

Cahors, Moissac... que de souvenirs ! Un temps splendide et toujours cette envie d'avancer, cette frustration de s'arrêter sitôt que l'on est "en jambe" et l'esprit ailleurs !

Printemps 2010

De nouveau, j'emmène un de mes enfants. Cette fois-ci Marie, 14 ans.

De belles rencontres sur le chemin, des pèlerins que l'on n'oubliera pas (Suzanne, Jacques), avec qui, encore aujourd'hui, nous partageons des émotions à propos du chemin (très chère Mei-Ling et son mari Andrew).

Automne 2010

Quelques jours en solo au part de l'Aire sur l'Adour. Que du bonheur !

et Pascal me rejoint pour arriver à Saint-Jean Pied de Port et finaliser la première partie de ma marche magique.

Printemps 2011

Sylvie m'accompagne pour la traversée des Pyrénées, le mythique passage à Roncevaux et l'arrivée en Espagne !

Préparatifs !

Avant de partir, c'est mieux de se préparer mentalement, physiquement et matériellement.

Aujourd'hui, j'avais prévu de "faire les escaliers"

pour chauffer les cuisses

et apprécier le rythme cardiaque...

... en vue de la montée du Col Lepoeder

1400 m d'altitude quand même !

Bon , c'est sûr, rien à voir avec les Pyrénées, on s'entraîne avec ce que l'on a dans le coin !

Ici vous aurez peut-être reconnu les marches

des 12 colonnes à Cergy...Sylvie, de son côté, s'entraîne dans le plat pays danois!

à demain pour la suite des préparatifs !

Cécile

Mister Toc Toc me rend dingue !

Je couds, je découds, je recouds...

Je tricote, je détricote, je retricote...

Rien ne va, Mister Toc Toc me rend dingue !

Aurai-je le courage de me lancer dans la réalisation de Miss Toc Toc ?

That is the question !!!

La poulette, enfin !

Et voilà la plus jolie des cocottes !

Le petit bonhomme en laine

Au départ, un pari !

Mamie a lancé un défi à Antoine..

lequel s'est piqué au jeu... du tricot !

Monter des mailles, tricoter un rang à l'endroit, un rang à l'envers,

augmenter et diminuer les mailles, fastoche ?

Antoine, puis Emile ont relevé le défi. Bravo les gars !

Les petits sacs de Julie et Marie

Les voici, les voilà les petits sacs de Julie et Marie ! Merci Mamie Nicole pour son aide précieuse.

Bravo Marie pour ses premiers essais à la machine...

Les sacs sont réversibles, coût: 12 € le patron et les explications (hum, hum) + 3€ le coupon pour Marie (tissu à carreaux). Tout le reste, tissu, boutons, ... c'est récup !

C'est la fête de l'aiguille chez Mamie Nicole !

Eh oui, ça devait être super fastoche et rapide ! Vive le kit sac en bandoulière réversible !

Juju et Marie étaient prêtes à l'ouvrage mais les explications m'ont fait défaut, heu-reu-se-ment, il y a Mamie Nicole !

Eh oui, ça devait être super fastoche et rapide ! Vive le kit écharpe au point mousse !

J'étais prête à l'ouvrage mais les explications m'ont fait défaut, heu-reu-se-ment, il y a Mamie Luquet !

Conclusion, Juju est retournée au Danemark sans son sac, Marie devient l'apprentie de Mamie Nicole, la salle à manger se transforme en atelier couture !

On sort les tiroirs de boutons, de bobines et les aiguilles.... la machine fait des siennes (ouf, ça me rassure, même ma maman, bien plus experte que moi, a des problèmes avec sa machine, et 2 ° ouf, j'apprends que ma grand-mère, encore plus experte, râlait après sa bécane ... ça alors, ça me fait sourire en douce !!!)

Les sacs sont bientôt finis, Mister Toc-Toc commence à prendre forme et l'écharpe au point mousse est plutôt au point...mort !

Pour l'instant, on ne dévoile rien.

Record de la plus longue écharpe du monde

Vu à l'expo "l'aiguille en fête", des rouleaux d'écharpes pour battre le record détenu par les Gallois en 2003 avec 54,29 kilomètres tricotés !

Le défi "l'écharpe des records" est ouvert à tous et gratuit, lancé par l'écomusée de l'avesnois et l'office de tourisme de Fourmies (près de Roubaix, grande région de l'industrie textile).

Les organisateurs espèrent battre le record avant le 28 novembre 2012 !

A vos aiguilles ! Prêts ? Partez !

http://lalonguecharpe.canlblog.com/

L'aiguille en fête

Lever les filles tôt un dimanche de vacances relève du défi et pourtant, les deux nénettes n'ont pas regretté leur journée à Paris,

car aujourd'hui, nous sommes allées toutes les trois à la grande halle de la Villette pour l'expo "l'aiguille en fête".

Evidemment on craqué pour quelques bouts de tissus, pelotes de laine et kit tout prêt ! Incroyable mais vrai, la Vache qui rit était là ! Oui oui, une exposition de petits tableaux en patchwork et couture dédiée à la plus belle vache du monde. Pour moi, fan de vache et de travaux d'aiguilles en tout genre, c'est le top !

Le must, c'est Marie qui s'est lancée dans le concours de tricoteuse, il fallait battre le record : 243 mailles tricotées au point mousse en 3 minutes !!!
Et Marie a fait 50 mailles, hip hip ourrah ! Apparemment, elle a gagné un abonnement d'un an à un magazine.

mardi 1er février

La photo du 1er du mois

Marie

avec mon nouvel appareil photos...

Ronronthérapie

J'ai découvert dans un magazine que nous pouvions mettre nos chats à contribution pour améliorer notre santé. Il semblerait que la ronronthérapie favorise l'endormissement et le sommeil, qu'elle régule le rythme cardiaque et que la vibration féline répare les fractures.

La recette est simple: faire un câlin avec son chat, si posssible placé près de l'endroit où l'on a mal.

Il existe même des CD avec ronrons de chat !

Vite, mes docteurs chats, venez par là ! Double dose pour moi, SVP !